Ne laisse pas le manque de « likes » t’abattre!


Tu dessines, tu peins, tu sculptes…

Tu y mets du cœur, et puis tu postes.
Et tu espères un max de likes, des commentaires encourageants. Mais là, bam ! La réalité te rattrape : l’algorithme ne joue pas en ta faveur. Tu n’obtiens pas autant de likes que tu l’espérais.

Tu te dis : « Allez, ça ira mieux au prochain post. » Alors tu bosses dur, tu t’éclates, et là, tu te dis que cette fois, ça va faire un carton.
Et puis… non. Toujours pas plus de likes.

La course au « likes » : Piège inévitable ?

Tu commences à te poser des questions :
« Peut-être que je poste au mauvais moment ? Peut-être que je ne maîtrise pas les formats ? »
Alors tu pars en quête de réponses. Tu regardes des vidéos YouTube, tu cherches les astuces : comment poster au bon moment, utiliser le bon format, l’heure parfaite, et même la bonne direction du vent, qui sait…

Et là, tu te dis : « Ça y est, j’ai la solution ! » Tu suis des formations, tu es persuadé que cette fois, c’est la bonne.


Spoiler : rien ne change !

Ou très peu. Tes nouvelles publications ne font pas mieux. Alors, tu passes à l’étape suivante. Tu entends parler des publicités payantes. Et là, tu te dis : « Ok, je tente le coup ! »

Tu mets 20 €, quelques vues en plus, mais toujours pas de likes, ni d’abonnés. Tu te dis : « Je vais mieux cibler cette fois-ci. » Mais non, toujours rien de fou.
Alors tu mets 50 €, puis 100 €… et rien. Pas de viralité, pas de gros boost.


Le doute s’installe

Et là, au bout de quelques mois, voire années, tu commences à douter de toi-même. Tu te demandes : « Et si mon art n’était pas si bon ? »

Ensuite tu commences à créer pour plaire aux algorithmes. Tu cherches les tendances, tu te plies à ce qui marche, mais ça ne te ressemble pas. Tu fais des trucs qui ne te parlent même pas !

Et puis, tu finis par t’ennuyer de ta propre passion. Ce qui t’animait avant devient un fardeau. Ta pratique du dessin, qui autrefois te remplissait de joie, est devenu une source de frustration. Et pour peu que ce soit ton gagne-pain, ça devient encore plus dur à avaler.
Tu te dis : « Pourquoi je n’y arrive pas ? Est-ce que je suis vraiment nul ? »

Et tu penses à tout lâcher…


Mon histoire

Je suis passé par là,  il n’y a pas si longtemps.
Je me suis retrouvé dans cet état de frustration extrême. J’avais la boule au ventre rien qu’à l’idée de dessiner. Alors que c’était mon échappatoire, mon moment de paix, de créativité.

Je n’y arrivais plus. J’étais bloqué. Et ça a commencé à se ressentir dans mon travail. Mais pas seulement. J’ai fini par en ressentir les effets physiquement. Je sais que ce n’était pas la seule raison, mais cette angoisse quotidienne m’a littéralement usé. Quand ton mental lâche, c’est souvent ton corps qui suit juste derrière.


Le déclic

Un jour, je me suis posé la question : « Mais qu’est-ce que je peux vraiment contrôler là-dedans ? »
L’algorithme ? Non. Le goût des autres pour mon art ? Non plus.

Ce que j’ai compris, c’est que la seule chose que je pouvais contrôler, c’était ma réaction face à tout ça.
Et surtout, je pouvais contrôler ce que je fais de mieux depuis toujours : dessiner.

J’ai donc décidé de ne plus mettre mon focus sur le succès de mes créations sur les réseaux sociaux, mais sur ma pratique du dessin! Je voulais de nouveau me sentir bien lorsque je dessine! 


Retour aux sources

Quand j’étais petit, je dessinais déjà pas mal de monstres, de choses un peu macabre. J’en dessinais vraiment beaucoup! Et à cette époque, la validation des autres n’était pas ma priorité! Des professeurs pensant que j’avais un problème, des proches qui me faisaient le reproche de ne dessiner que des monstres…Mais je m’en foutais. Je dessinais, convaincu que je faisais quelque chose d’unique, quelque chose qui était « moi »!

Puis,  avec l’arrivée des réseaux, les choses ont changé. Au début c’était plutôt sympa. Je postais, et quelques instants plus tard, je vendais assez rapidement mes oeuvres. Puis l’algorithme a fait ses premier pas!  Sur ce coup là, je ne te fais pas de dessin, c’était le début des ennuis!

Fort de mes souvenirs d’enfance,  aujourd’hui je dessine pour moi. Chaque fois que je me pose devant mon sketchbook ou ma tablette, c’est mon moment. Je me souviens pourquoi je fais ça : parce que j’adore dessiner, tout simplement.


Et les réseaux dans tout ça ?

Je continue de poster sur les réseaux, mais je ne m’attarde plus là-dessus. J’ai arrêté de courir après les vues, les likes, ou la validation extérieure. J’y poste ma création, et je passe à autre chose.

Je ne cherche plus à impressionner qui que ce soit. Je partage simplement mon univers avec ceux qui y sont réceptifs. Ceux qui vivent dans la même dimension que moi! 🤓


Mon conseil pour toi !

Fais pareil ! Dessine pour toi. Amuse-toi. Poste ta création, et passe à la suivante.

Et souviens-toi : ce que tu contrôles, ce n’est ni l’algorithme, ni le regard des autres. Ce que tu contrôles, c’est la pratique de ton art. Et ni l’algorithme, ni qui que ce soit, ne peut t’enlever ça! 

PS. N’hésite pas à laisser un commentaire pour partager ce que tu as ressenti en lisant cet article, ou pour raconter ton expérience personnelle. Et si cet article t’a aidé ou inspiré, partage-le avec d’autres pour qu’ils en profitent aussi !


Et si tu souhaites aller plus loin, voici quelques-uns des bouquins que je te recommande:

Mon matériel de dessin:

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2 réflexions au sujet de “Ne laisse pas le manque de « likes » t’abattre!”

  1. Faire ses démarches d’abord pour soi… Toujours compliqué, surtout lorsque l’on veut en vivre.
    Mais lorsque l’on créait on partage quelque chose qui vient de l’intérieur vers l’extérieur. Faire l’inverse serait travestir, voire changer ce qu’on a dans le coeur et l’esprit pour convenir aux normes ou aux attentes des autres.
    Merci pour cet article qui est une bonne piqure de rappel pour vivre sainement l’acte créatif !

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